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Pourquoi, le pourquoi est une clé ?

Dernière mise à jour : 6 avr.


Une question de sens ?


Pour s’interroger… et (re)donner du sens à ses ressentis, à ses expériences afin de ne pas laisser une situation s’enkyster, des peurs nous diriger…

Le pourquoi revient à (ré)ouvrir le champ des possibles, il permet de confirmer, d’affiner, de construire, de déconstruire, de reconstruire son regard sur soi-même et sur le monde qui nous entoure. C’est un moyen de rendre conscient ses peurs, ses mécanismes, ses croyances qui nous limitent dans l’expression de qui l’on est, donc dans notre réalisation.

Le pourquoi n’active pas seulement le mental, il vient réveiller tous nos sens par la vibration émise dès qu’on s’interroge. Exprimer un pourquoi entraîne, par résonance, un ressenti, une émotion. Le corps tout entier devient un récepteur avec lequel on peut communiquer donc trouver ses réponses.

Par le pourquoi on (re)donne sa juste place au mental, celle d’analyse des ressentis que l’on peut ainsi traduire en mots.


S’interroger est une action qui se déroule en quatre temps :

• Poser une question,

• Écouter la résonance dans le corps,

• Analyser les sensations pour les mettre en mots,

• Donner du sens aux ressentis identifiés pour trouver sa réponse.

Cette action du pourquoi implique une forme d’engagement, une volonté d’être honnête, authentique avec soi-même. Cela revient à accepter que derrière une question il y a une rencontre avec soi.


Une question de mouvement et d’équilibre ?

Tout est en perpétuel mouvement donc bloquer sur un évènement, ne nous empêchera pas de le vivre. C’est une illusion créée par le mental pour se protéger de toutes formes de peurs et de croyances inconscientes, puisque même si nous bloquons, tout ce qui nous entoure continue d’avancer et d’évoluer comme le temps, la nature, le corps, etc.

La notion de mouvement est intrinsèquement liée à la notion d’équilibre. Nous avons tous fait un jour l’expérience de rechercher l’équilibre entre le mouvement du trop et du pas assez dans une situation, qu’elle soit par rapport à soi ou/et par rapport à l’autre.

Exprimer ses questionnements implique cette notion de mouvement, celle que l’on fait pour chercher, trouver et/ou maintenir son équilibre, comme le balancier d’une horloge qui pour être juste peut demander plusieurs réglages, tout en sachant qu’à tout moment il peut se dérégler.

Ce balancement, cette oscillation, c’est le mouvement de la vie. Accepter ce mouvement, c’est se donner la possibilité de trouver et de prendre sa place vis à vis de soi-même, de l’autre et dans la société.

Alors, comment trouver cet équilibre ? Il n’y a pas un moyen ni un chemin idéal pour y arriver, il y a le vôtre, celui qui correspond à qui vous êtes. Tout comme les pourquoi, il n’y en a pas un meilleur qu’un autre, il y a celui, ceux qui viennent en écho à votre cheminement.



La question du soi authentique ?

La notion de mouvement se retrouve dans les différentes étapes d’évolution de l’homme. L’individu se construit en traversant chaque période de la vie pour devenir l’adulte qu’il est aujourd’hui.

Alors, pourquoi poser des questions serait principalement réservé aux enfants ?

C’est peut-être parce que l’adulte a tendance à oublier l’enfant qu’il a été et qui continue de vivre à l’intérieur de lui.

Se priver, se détourner d’une partie de ce qui a créé notre personnalité, engendre un déséquilibre qui nous empêche d’être dans notre soi authentique, donc d’exprimer qui nous sommes.

C’est en cherchant à nous protéger de nos expériences que se créent nos peurs, nos croyances limitantes, nos blocages. C’est ce qui nous parasitent (roue qui tourne dans la tête), voire nous paralysent (sentiment d’être incapable d’avancer) dans notre capacité à percevoir l’essence de qui nous sommes.

Si je prends l’exemple de l’émerveillement, il est, tout comme le fait de se poser des questions, principalement associé à l’enfant. Pourquoi cette limite ? Et si notre force résidait dans notre capacité à nous émerveiller ?

Et si notre part d’enfant était celle qui nous soufflait nos envies pour nous sentir en vie ?

Et si nos épreuves contribuaient à découvrir nos potentialités ?

Se couper d’une partie de nous-même ouvre la porte à la construction d’un faux-self, c’est-à-dire à porter un masque pour protéger son soi authentique (vrai-self) d’un environnement potentiellement nocif ou exigeant. Être dans son soi authentique (vrai-self) implique d’avoir suffisamment d’estime de soi pour se montrer tel que l’on est sans s’adapter aux autres.

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